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Le commerce des broutards est plus calme

Les besoins des engraisseurs italiens s’amoindrissent, d’autant que les volumes disponibles sont renforcés par la crainte d’une extension de la zone réglementée vis-à-vis de la MHE. Le mauvais temps incite également les éleveurs à mettre leurs animaux à l’abri.

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Les engraisseurs italiens attendaient la hausse saisonnière des volumes pour pouvoir peser sur les prix des sujets lourds. La demande française reste présente dans les sujets plus légers, mais la progression de l’offre permet également une pression sur les prix de la part des acheteurs.

Les tarifs pratiqués cette semaine sont revus à la baisse sur les broutards charolais et limousins lourds (400-450 kg et plus). À Châteaumeillant, les mâles charolais U de 400 à 450 kg se négocient entre 3,20 et 3,30 €/ kg vif.

En blonds d’Aquitaine, le commerce bénéficie de la modestie de l’offre. Les tarifs sont inchangés sur les marchés de Cholet, de Châteaubriant ou d’Agen. Les sujets de 250-300 kg se négocient autour de 4,15 €/kg vif.

Le marché espagnol bénéficie également de volume plus abondants et les acheteurs en profitent pour peser sur les prix les broutards R de conformation.

En femelles, le commerce reste très actif faute d’offre suffisante. Les tarifs restent fermes et au-dessus du prix des mâles. Les charolaises ou limousines de 300-350 kg vaccinées sont valorisées aux alentours de 3,50 €/kg vif à Châteaumeillant ou aux Hérolles.

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